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V E N T .D E .R E V O L T E

30 septembre 2006

Reprise de La Louvière: il manque "un document"

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Toutes les conventions de cession du club de football de La Louvière (R.A.A.L.), relégué cette saison en division 3, sont prêtes à être signées, mais il manque "un document" et la décision de reprise est donc reportée, ont annoncé ce jeudi, au Stade du Tivoli, le président du club Filippo Gaone et le groupe de candidats-repreneurs.

Les personnes intéressées, actuellement au nombre de 7 ou 8, sont des entrepreneurs et des commerçants de la région du Centre. Leur porte-parole, Vincent Baio, pourrait, a-t-il indiqué, accéder à la présidence, en cas de reprise. "Nous pourrions injecter 400.000 euros dans le club et négocier avec les fournisseurs, pour apurer progressivement la dette (environ 800.000 euros, selon lui, ndlr)", a-t-il annoncé. "Mais nous attendons un document important, sans lequel on ne peut prendre aucune décision", a ajouté Vincent Baio.

Filippo Gaone a laissé entendre que la pièce manquante pouvait être entre les mains de la justice ou dans les dossiers de son avocat. Selon une source proche du dossier, il s'agirait de la convention de transfert en 2004 de l'attaquant nigérian Peter Odemwingie à Lille.

Les pourparlers relatifs à la reprise de la RAAL se prolongent et ne sont pas exempts de tensions, que des intervenants à la conférence de presse ont justifiées de diverses manières. Parmi les déclarations-clé, la réponse de Vincent Baio quant à la présence de Filippo Gaone dans le prochain conseil d'administration a été sans équivoque. le président de la RAAL a dit: "On verra", mais le candidat à la reprise a immédiatement précisé que "Monsieur Gaone doit partir, il doit céder la main, il faut un geste fort et clair". L'entrepreneur a également fait part de sa volonté d'intégrer la Ville de La Louvière dans les instances, à travers une représentation au conseil d'administration.

ARTICLE PARU LE 28/09/06 sur le site www.7sur7.be

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30 septembre 2006

La fin du combat ?

La cession du club, annoncée en grandes pompes.

Les médias ont relayé dans un passé récent un accord de principe entre F. Gaone, actuel Président de la RAAL et Monsieur Baio, industriel de la région, pour la cession du club. La conférence de presse a eu lieu au milieu de la semaine passée. Le club aurait enfin son repreneur.

Faut-il déjà se réjouir ?

Telle est actuellement la vérité officielle. Peut-on pour autant s'en réjouir ? Il faut rester prudent, essentiellement pour trois raisons.

1. Le maintien de J.-C. Verbist.

De un, Jean Claude Verbist, adepte des maladresses contractuelles et manipulations serait inclus dans le nouvel organigrame. Quand l'on connaît sa mauvaise foi, ses erreurs, sa connivence avec F. Gaone et ses pratiques au sein de la RAAL, le maintien de cet individu dans l'organigrame d'un club qui veut aller de l'avant a de quoi laisser dubitatif. Que quelqu'un dise ce que Verbist a déjà fait de bien dans le milieu du foot et nous révisons de ce pas notre jugement. De la RAAL à Mons ou maintenant où son noyau ne compte qu'une victoire contre le probable futur descendant, Verbist n'a jamais convaincu. Et l'on ne voit pas comment il pourrait être davantage crédible aujourd'hui.

2. L'absence d'accord sur le volet Odemwingie.

De deux, le volet "transfert Odewmingie" n'est pas du tout conclu. Or, il s'agit du point le plus épineux de la reprise. Peter Odemwingie, joueur évoluant au Losc, va être transféré dans un futur proche vers un nouveau club, probablement anglais. Or, Bolton a fait une offre de 16 millions d'euros, refusée par le LOSC. Sur ce futur transfert, la RAAL a droit à 20 ou 25 % de la somme du futur transfert. Une somme équivalente à 4 millions d'euros, répartis à moitié à titre privé pour F. Gaone et l'autre moitié au club via l'asbl "Nouvelle RAAL". Inutile d'écrire qu'en cas de maintien de F. Gaone, l'intégralité de ces sommes auraient été reversées dans le patrimoine privé de F. Gaone, comme cela fut le cas pour les autres transferts sortant de la RAAL durant ces deux dernières années et ayant valu à F. Gaone, Me Denis et d'autres des inculpations connexes à l'affaire de corruption Ye, essentiellement sur ces transferts de fonds douteux. Aujourd'hui, il convient de savoir à qui reviendra ce pactole collosal (qui équivaut à la somme de tous les transferts sortant de tous les joueurs de l'ère Cartier). Et cette question n'est à ce jour pas résolue.

D'autre part, la pseudo raison de ce statu quo sur ce volet, à savoir l'impossibilité de se procurer le document de cession entre le Losc et la RAAL, le document étant entre les mains de la justice, laisse dubitatif. Il est loisible en effet de se procurer un duplicata dudit document, soit via la justice belge, soit via le Losc qui possède lui aussi un exemplaire. Bref, cela reste nébuleux sur le volet Odemwingie et il s'agit du point crucial. Et sans accord sur tout, accord sur rien.

3. L'organigrame et le rôle de F. Gaone et J-C. Verbist

On le sait, la volonté factice de Verbist de quitter le club ne fait plus illusion. Au moment même où il annonçait vouloir démissionner fin août, il fut promu dans le conseil d'administration. Drôle de départ. Et avec Baio, il semblerait avoir une place dans le futur organigrame de la RAAL. Pour F. Gaone, la position de Baio est alambiquée. Le repreneur déclarant qu'il n'y a en aucune façon de fonction à réserver à F. Gaone tandis que le Président de Courcelles déclare qu'il compte bien jouer encore un rôle. Dire que le cédant et le repreneur n'ont pas la même vision sur le futur rôle de chacun est un euphémisme.

4. Une tentative déjà avortée

Début de l'été dernier, la presse avait déjà été convoquée, en son temps, pour soi-disant acter le départ de F. Gaone au profit d'un cartel représenté par A. Castagna. Or, on sait ce qu'il en est advenu : il restait à signer quelques papiers, procurer certains documents, bref, réaliser certaines formalités administratives... qui se sont révélées ensuite bien plus complexes, essentielement due à la mauvaise volonté de Verbist, intermédiaire dans la cession du club et particulièrement peu enclin à fournir les documents au repreneur qui ne réservait aucune fonction à l'ancien syndicaliste au sein du club. Donc, les effets d'annonces sont nombreux mais la réalité est souvent différente.

5. Un passif nébuleux

Monsieur Gaone estimait le passif à reprendre à 400.000 €. On sait que Castagana, potentiel repreneur, ayant fait un audit des documents partiels donnés à consulter, ont révélé rapidement un passif minimal à 700.000 €. Ce que Gaone et Verbist, à l'époque, ont contesté énergiquement. Et Castagna d'affirmer et même avancer un passif total de l'ordre de 700.000 € à 1.200.000 €. Aujourd'hui, le fait est que plus personne, ni Baio, ni Gaone ni Verbist ne contestent plus à ce jour la réalité d'un minimum de 700.000 € de passif. Mais si Castagna avait raison d'être pessimiste et d'affirmer au total un passif plus conséquent ? Castagna avait vivement regretté des mensonges, manipulations et sélections des documents donnés à son expertise. Baio a-t-il été plus prudent ? En acceptant de relever un passif de 700.000 €, est-il cependant enclin à couvrir un passif supérieur ? Quid si des fournisseurs privés se pressent pour se faire régler leurs factures impayées devant le nouveau repreneur ?

Quoi qu'il en soit, une situation sportive également préoccupante.

La RAAL s'est imposée grâce à un majestueux Lorenzo Laï à Walhain, candidat au maintien et amputé alors de cinq titulaires chez les brabançons. Nous avons ensuite concédé un nul à domicile contre Tongres avant de se faire défaire à deux reprises, une fois à Woluwé (4-3) et l'autre face à Sprimont (0-3 et sans discusssion) dans une dernière sortie particulièrement inquiétante. Ce soir, la RAAL se déplace chez le candidat au titre. Inutile de dire qu'une défaite est largement prévisible. Ce qui porterait le bilan à un 4/15, minoré à 1/15 suite à la pénalité infligée par l'UB. 1/15, ce serait grandement préoccupant.

Dans les coulisses, on parle d'un licenciement de Thairet dès ce soir au cas où la RAAL viendrait à être défaite ce soir à Charleroi au profit de son second et poulain de Jean Claude Verbist, à savoir Cuvelier. Certains vont même jusqu'à affirmer que cette promotion de Cuvelier au poste de T1 et l'arrivée de certains joueurs, proches de Cuveliers, n'ont pour autre but que d'asseoir l'autorité de Verbist au Tivoli. Affaire à suivre.

Le combat doit continuer. La lutte n'est pas gagnée.

25 septembre 2006

Quel avenir et quelles solutions ?

Quelles sont les possibilités juridiques qui existent pour sortir de l'impasse. David Delferrière, un moment consultant au sein de la RAAL avant de démissionner et Vice-Président de l'Union belge, expliqua, ce dimanche, sur ACTV, les possibilités existantes.

1. Le statu quo

La direction actuelle reste en place.

2. La cession du matricule à une autre Asbl.

Une autre asbl peut reprendre le matricule de la RAAL à la condition qu'il s'engage à reprendre à la fois les actifs et le passif du club. Il serait trop facile d'engager du passif et céder ensuite le club à une autre asbl, une fois la première endettée. Les engagements sont de tout ordre : fédéraux, fiscaux, créanciers privés,...

2.1. Et "l'absl reprenante" reprend et règle le passif de l'ancienne asbl : pas de problèmes.

Si l'absl reprenante respecte les engagements, le matricule est géré par cette nouvelle asbl.

2.2. Et "l'asbl reprenante" fait table rase du passif de l'ancienne asbl sans l'honorer ni régler ces dettes antérieures : pénalité sous forme de rétrogradation d'une division (et de deux, si la RAAL était déjà descendante sportivement).

Si, à l'inverse, elle ne reprend pas le passif, l'UB prend une sanction de rétrogadation d'une division. Si la RAAL se maintient en D3 mais est reprise par une asbl qui n'honorent pas le passif délaissé par F. Gaone, le club descendra en promotion. Si à la fin de cette saison il est descendant en promotion, il subira alors, en plus, la rétrogadation suite à la cession du matricule "frauduleuse car ne reprenant pas le passif" et se retrouvera en provinciale 1 !

3. La liquidation de l'asbl "NOUVELLE RAAL" gérée par F. Gaone.

3.1. Liquidation volontaire, les membres de l'asbl décide de dissoudre l'asbl qu'ils ont créé. Plus de club.

Le CA de cette asbl Nouvelle RAAL peut décider de mettre un terme à ses activités. Le club n'existe plus. Le matricule non plus. Le club est radié et les joueurs sont libres d'aller et venir.

3.2. Liquidation forcée/judiciaire : en cessation de paiements, un liquidateur est nommé. Sans repreneur ou épurement du passif, plus de club.

Nomination d'un liquidateur qui cherchera à régler le passif de l'asbl dans la mesure du possible et de l'actif disponible et tentera de trouver des repreneurs et négocier avec les créanciers.

Toute personne créancière vis-à-vis de l'asbl peut aller devant le juge, exiger son dû et à défaut de paiement, le juge peut demander la dissolution de l'asbl, avec nommination d'un "liquidateur" judiciaire.

4. Dernière remarque.

Monsieur Delferrière a indiqué que l'UB n'avait comme interlocuteur pertinent que les cinq personnes de l'asbl Nouvelle RAAL, détentrice du matricule du club et titulaires des cartes bleues fédérales, dont F. Gaone est le premier détenteur, CQ du club et Président de l'asbl.

25 septembre 2006

Les fausses vérités de la direction.

1. "Je ne traite plus avec Pietro A., c'est un maffieux indésirable au Tivoli". FAUX ! Quelques semaines après : "Pietro, on le chasse par la porte, il revient par la fenêtre".

2. "Je n'ai jamais reçu aucun argent du chinois". FAUX ! Quelques semaines après : "J'ai reçu à titre de sponsor 500.000 € de la part de Zehyun Ye".

3. "Je reste avec plaisir, je pars avec grand plaisir". FAUX ! Quelques semaines après, au siège de l'UB : "Je suis toujours Président et je compte le rester". (Ndlr : le seul motif : les pourcentages colossaux sur certains futurs transferts de joueurs ayant transité par la RAAL et dont la valeur a considérablement augmenté, notamment Peter Odemwingie, 20% d'un transfert estimé au bas mot du Losc vers l'acquéreur à 16.500.000 €).

4. "Nous avons tout fait pour obtenir la licence" FAUX ! Quelques semaines après : "Certes, il y avait des montants impayés, mais que voulez-vous, c'est moi (ndlr J.C. Verbist) qui doit les payer ?"

5. "Les salaires des joueurs ont toujours été payés". FAUX ! Quelques semaines après : "Il y a eu des retards, c'est vrai. Dû tantôt à un manque de communication, des erreurs administratives, des comptes bloqués, des problèmes fiscaux avec des joueurs étrangers,...".

6. "Je (Ndlr : JC Verbist) faire venir trois joueurs de D1". FAUX ! Les joueurs venus ont pour la plupart fait figuration dans des noyau de D1 sans jamais prendre leur chance.

7. "Je (Ndlr : JC Verbist) démissionerai une fois le noyau totalement complet". FAUX ! Le noyau conçu, il est non seulement resté au club mais a été promu au grade d'administrateur de l'asbl Nouvelle RAAL, à la fin de l'été.

8. "Castagana n'est plus repreneur du club". FAUX ! Il avait, comme son courrier l'atteste, mis un terme temporairement aux négociations suite à la difficulté de la part de la RAAL à fournir les documents demandés.

9. "Nous allons gagner nos procès contre Rogerio et Karagianis". FAUX ! Le club a été débouté sur toute la ligne et a été condamné à payer les soldes et indemnités exigées par les deux anciens louviérois. Si le litige Belabed vs RAAL est indécis, l'ancien litige Grosjean vs RAAL a de fortes chances de se solder par une nouvelle condamnation de la part de la RAAL.

10. "Nous prouvons à l'Ub que sommes un club sain. Peut être un des plus sains de Belgique". FAUX ! A pareille époque, ni la TVA, ni l'ONSS, ni les assurances groupes, ni les salaires, ni les fournisseurs publics et privés n'étaient payés en temps et en heure. Beaucoup de ces créanciers (joueurs, restaurants, fournisseurs/équipementiers, etc...) sont toujours en attente de leur dû.

Et la liste pourrait encore s'allonger.

Quel crédit apporter à une Direction qui a périclité la RAAL de la D1 à un siège basculant pour la Promotion, criblé de dettes et dont l'unique préoccupation est d'empocher le maximum, débourser le minimum et faire illusion auprès des médias et supporters.

12 septembre 2006

De Standaard

La Louvière ruimt het puin van Zheyun Ye

Hoe maak je van een middenmoter in eerste klasse een zieke club in derde? Het antwoord: haal eens een Chinees. In La Louvière kunnen ze erover meepraten. Terwijl voorzitter Filippo Gaone nog als een aasgier boven de club cirkelt in de hoop zijn laatste graantjes mee te pikken, moeten de Wolven zich klaarstomen voor de start van de competitie in derde klasse B. Niet makkelijk als je ziet in welke verre staat van ontbinding de Henegouwse vereniging zich bevindt. Een bezoekje aan de ruïnes van La Louvière.

De afrit La Louvière op de E19 richting Bergen. Net voor het centrum van La Louvière stijgt een rookpluim op. De restanten van het Stade du Tivoli die in brand staan? Neen, het is de uitstoot van de schouw van staalfabriek Duferco. Het had anders wel gekund.

Zoals in een melige Hollywood-film flitsen de gouden tijden van RAAL ons voor de ogen voorbij. De zonderlinge Daniel Leclerq, bijgenaamd de Druïde, die de neo-eersteklasser met een vleugje magie voor degradatie behoedt. De triomf in de bekerfinale tegen Sint-Truiden met Ariël Jacobs, de Europese uitschakeling tegen Benfica. Het ontluikende talent van Klukowski, Ishiaku, Proto, Onyewu. Een bal die ontploft.

En dan een maandag in februari, daags na de beruchte Panorama-uitzending. Een ongeziene meute perslui hokt samen voor de ingang van het Stade de Tivoli. Het begin van de sloopwerken. Wekenlang volgen de onthullingen elkaar op: koppen rollen, Gilbert Bodart, Pietro Allatta, Laurent Denis en voorzitter Filippo Gaone worden ontmaskerd. En dat alles door de vloek van gokchinees Zheyun Ye. Wat overblijft, is een schim van wat ooit een gezellige eersteklasser was: een terminale patiënt op wie voorlopig niemand euthanasie durft plegen.

Vlak naast het stadion zijn twee werkmannen in de weer om de tent af te breken waar vroeger business seats waren. Een beeld dat alles zegt. La Louvière heeft geen website, geen geld en geen ziel meer. Welkom in de chaos!

Brouwer niet betaald

De teloorgang van de Wolven treft de hele stad La Louvière, niet het minst de plaatselijke burgemeester Willy Taminiaux. ,,Ik ben heel triest. Het imago van de stad is besmeurd en het zal jaren duren eer dat opgepoetst is.''

Wat Taminiaux vooral op de maag ligt, is de schuldenberg die Gaone en zijn kornuiten opstapelden. Circa 1,3 miljoen euro staat de bankrekening in het rood en de putten werden werkelijk overal geslagen. Brouwers en traiteurs die de laatste maanden van het vorige seizoen niet zouden betaald zijn, telefoonrekeningen. Volgens hardnekkige geruchten zijn er zelfs spelers die nog achterstallig loon moeten krijgen. Het voortbestaan van de club hangt daarom nog steeds aan een zijden draadje. ,,Ik heb een onderhoud met de voetbalbond gevraagd. Ik hoop dat ze klare wijn schenken over wat er te gebeuren staat'', aldus Taminaux. Lees: welke straffen er in het licht van de omkoopzaak nog kunnen volgen. Een faillissement en schrapping van de club is niet ondenkbaar. ,,Mijn enige bekommernis is dat het stamnummer 93 behouden blijft én dat de club in derde klasse kan blijven. Wij hebben als stad van 77.000 inwoners zo'n vier miljoen euro gestopt in de renovatie van het stadion. Voor ons is dat een enorme investering.'' De nieuwe tribunes zijn een jaar na voltooiing voorbestemd om weg te kwijnen in de krochten van derde klasse.

Filippo Gaone, de gevallen textielbaron uit Courcelles, is de man die de club als sponsor en voorzitter naar de hoogste divisie stuwde. De barmhartige Samaritaan? Niet onmiddellijk, gezien de manier waarop hij momenteel zijn investering terugbetaald wil zien.

Taminiaux: ,,Ik ken die man niet, dus ik spreek me er niet over uit. Alleen dit: ik heb de wens uitgesproken dat hij een stap opzij zou zetten, maar dat doet hij niet.''

De diepe zakken van Gaone

Gaone heeft zijn klauwen nog steeds niet van de club afgetrokken. Officieel is hij nog altijd de voorzitter. Zijn drijfveer laat zich raden: geld, of wat had u gedacht? ,,Zeventig procent van de redenen waarom Gaone rond de club blijft hangen, is de hoop op een riante transfersom voor Peter Odemwingie'', zegt David Considerant, voorzitter van de supportersclub van La Louvière. ,,Toen Odemwingie, momenteel topschutter in de Franse Ligue 1, naar Lille verhuisde, bedong La Louvière twintig procent op de doorverkoop. Volgens de laatste berichten bood Bolton zestien miljoen euro (maar Odemwingie blijft tot nader order bij Lille, red.). Als die twintig procent bij La Louvière terechtkomt, wil Gaone die nog snel opstrijken.''

Supporter zijn en vooral blijven van La Louvière is niet makkelijk, beaamt Considerant. ,,Wij schamen ons niet voor de club op zich, wel voor het bestuur dat er nu nog zetelt. Gaone en zijn twee zonen, alsook zijn vriend Claude Verbist hebben de touwtjes nog in handen. Zij hebben deze club ten gronde gericht.''

,,Daarom boycotten we de abonnementenverkoop en betalen we alleen nog voor uitwedstrijden. Bij de thuiswedstrijden blijven we buiten het stadion staan, in de hoop mensen te overtuigen om geen tickets meer te kopen. Want wij vrezen dat al dat geld rechtstreeks naar Gaone vloeit, niet naar de club. En op een dag zal hij plots weg zijn met al dat geld.''

Zowel de stad als de meeste fans hopen dan ook dat Gaone zich definitief terugtrekt, zodat er met een schone lei kan gebouwd op de restanten van het oude La Louvière. Een nieuwe sterke man vinden blijft voorlopig het grootste probleem.

,,Er zijn potentiële overnemers, maar die willen natuurlijk geen kat in een zak kopen'', weet ook Considerant. De kans dat Gaone echter zelf een deel van de schulden bijpast, is eerder klein. Vandaar dat kandidaat-overnemer Bruno Siita, handelaar in Italiaanse voeding, het risico niet durfde te nemen om zijn familiebedrijf op het spel te zetten. Met Antonino Castagna, werkzaam in de brandstoffensector, is er een andere kandidaat op de proppen gekomen, maar ook in zijn geval is het wachten op witte rook.

Vrije val naar bevordering

De nog aanwezige spelers drukken zich uit holle frasen en maken zich net als nieuwbakken coach Patrick Thairet, ex-Olympic Charleroi, sterk dat de wederopbouw van RAAL mogelijk is. Dat de fundamenten - het bestuur - ontbreken, is slechts ,,tijdelijk''. Niettemin moet Thairet het stellen met een spelersgroep die niet veel soeps is. ,,Een spits en een middenvelder zou ik wel nog kunnen gebruiken'', zegt Thairet. Alsof dat voldoende is. Niet vergeten ook dat La Louvière ten gevolge van de geweigerde licentie met een handicap van drie punten aan het seizoen begint.

De Henegouwse club werd vakkundig gepluimd: Fadel Brahami en Olivier Guilmot werden door Bergen ingelijfd, Moeskroen pikte Alex Teklak in, Quantin Durieux, Michael Cordier en de succesvolle keeperstrainer Michel Piersoul vonden bij Brussels onderdak. Het gros van het vreemdelingenlegioen zwermde uit over Europa: Blay trok naar Dinamo Boekarest, Oliseh zit bij Queens Park Rangers, Kwembeke bevindt zich in Monza, Rogerio speelt in Luxemburg. Anderen zoals Jbari en de Pool Mazurkiewicz vonden zelfs geen nieuwe club.

,,Claude Verbist, de vriend van Gaone, is daarvoor verantwoordelijk'', stelt Considerant. ,,Via allerlei bevriende connecties heeft hij de transfers gedaan. Het belang van de club was voor hem van geen tel. Het enige wat hem interesseerde, waren transfers waar hij zelf beter van werd. Mazurkiewicz wou bij de club blijven voor een hongerloon, maar Verbist stuurde hem wandelen.''

De enige overlevenden van vorig seizoen die misschien een belletje doen rinkelen, zijn invallersdoelman Benoît Daniel en Alexandre Potier. Voor het overige werd een hele rist tweede- en derderangsfiguren weggehaald bij Union en andere clubs uit lagere afdeling. De enige bekende naam is Mohamed Camara, op overschot bij Germinal Beerschot. Nauwelijks drie spelers zijn ouder dan 25, de helft is twintig of jonger. De club telt momenteel slechts twee aanvallers in zijn rangen.

,,Een jaar geleden speelden we nog in het Astridpark tegen Anderlecht, nu zitten we in derde klasse met een abominabele ploeg. Want het is erg, hé'', aldus Considerant. ,,Pas als Gaone verdwijnt, zal ook Verbist vertrekken. En ik geef het je op een blaadje: als Gaone nog lang hier is, dan zakken we dit seizoen ook naar bevordering.''

Een verklaring vanwege het bestuur van La Louvière krijgen we niet. Filippo Gaone geeft geen gehoor aan onze oproepen, zijn vriend Claude Verbist doet dat wel, zij het met tegenzin: ,,Ik zit niet meer in de club, ik steek alleen een helpend handje toe. En voor het overige moet u zich maar wenden tot de voorzitter. Geen commentaar.''

Busje komt niet

Het gerommel in de bestuurskamer heeft bovendien zijn weerslag op het sportieve plan. Zo was er een oefenwedstrijd in het Noorden van Frankrijk waarbij de spelers hun vervoer zelf moesten regelen. Wegens het gebrek aan structuur binnen de club was er geen autobus. De spelers hebben ook nog geen nieuwe uitrusting. Ze werkten dus hun oefenwedstrijden af met de truitjes van vorig seizoen. Dat wil zeggen: met de vroegere hoofdsponsor CPH, die zich in het licht van de zaak Ye terugtrok en niet langer met La Louvière geassocieerd wil worden.

Met Adidas ligt La Louvière in proces, een andere kledingsponsor is failliet. Umbro en Activity zouden voor nieuwe uitrusting zorgen. Die is besteld, maar nog onderweg, klinkt het bij de club. Tegen zondag, wanneer er op Walhain wordt gespeeld, zouden ze moeten arriveren.

Considerant en andere fans zien het met lede ogen aan. ,,Maar fan worden van het verderop gelegen Bergen? Geen sprake van. Alleen dit: blijkbaar verandert sport in business als er te veel geld mee gemoeid is. Ik hou nog steeds van voetbal, maar ik kijk er anders naar dan vroeger.'' (De Standaard)

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12 septembre 2006

RTBF Studio1 du 12 septembre 2006

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12 septembre 2006

De Standaard

La Louvière ruimt het puin van Zheyun Ye

Hoe maak je van een middenmoter in eerste klasse een zieke club in derde? Het antwoord: haal eens een Chinees. In La Louvière kunnen ze erover meepraten. Terwijl voorzitter Filippo Gaone nog als een aasgier boven de club cirkelt in de hoop zijn laatste graantjes mee te pikken, moeten de Wolven zich klaarstomen voor de start van de competitie in derde klasse B. Niet makkelijk als je ziet in welke verre staat van ontbinding de Henegouwse vereniging zich bevindt. Een bezoekje aan de ruïnes van La Louvière.

De afrit La Louvière op de E19 richting Bergen. Net voor het centrum van La Louvière stijgt een rookpluim op. De restanten van het Stade du Tivoli die in brand staan? Neen, het is de uitstoot van de schouw van staalfabriek Duferco. Het had anders wel gekund.

Zoals in een melige Hollywood-film flitsen de gouden tijden van RAAL ons voor de ogen voorbij. De zonderlinge Daniel Leclerq, bijgenaamd de Druïde, die de neo-eersteklasser met een vleugje magie voor degradatie behoedt. De triomf in de bekerfinale tegen Sint-Truiden met Ariël Jacobs, de Europese uitschakeling tegen Benfica. Het ontluikende talent van Klukowski, Ishiaku, Proto, Onyewu. Een bal die ontploft.

En dan een maandag in februari, daags na de beruchte Panorama-uitzending. Een ongeziene meute perslui hokt samen voor de ingang van het Stade de Tivoli. Het begin van de sloopwerken. Wekenlang volgen de onthullingen elkaar op: koppen rollen, Gilbert Bodart, Pietro Allatta, Laurent Denis en voorzitter Filippo Gaone worden ontmaskerd. En dat alles door de vloek van gokchinees Zheyun Ye. Wat overblijft, is een schim van wat ooit een gezellige eersteklasser was: een terminale patiënt op wie voorlopig niemand euthanasie durft plegen.

Vlak naast het stadion zijn twee werkmannen in de weer om de tent af te breken waar vroeger business seats waren. Een beeld dat alles zegt. La Louvière heeft geen website, geen geld en geen ziel meer. Welkom in de chaos!

Brouwer niet betaald

De teloorgang van de Wolven treft de hele stad La Louvière, niet het minst de plaatselijke burgemeester Willy Taminiaux. ,,Ik ben heel triest. Het imago van de stad is besmeurd en het zal jaren duren eer dat opgepoetst is.''

Wat Taminiaux vooral op de maag ligt, is de schuldenberg die Gaone en zijn kornuiten opstapelden. Circa 1,3 miljoen euro staat de bankrekening in het rood en de putten werden werkelijk overal geslagen. Brouwers en traiteurs die de laatste maanden van het vorige seizoen niet zouden betaald zijn, telefoonrekeningen. Volgens hardnekkige geruchten zijn er zelfs spelers die nog achterstallig loon moeten krijgen. Het voortbestaan van de club hangt daarom nog steeds aan een zijden draadje. ,,Ik heb een onderhoud met de voetbalbond gevraagd. Ik hoop dat ze klare wijn schenken over wat er te gebeuren staat'', aldus Taminaux. Lees: welke straffen er in het licht van de omkoopzaak nog kunnen volgen. Een faillissement en schrapping van de club is niet ondenkbaar. ,,Mijn enige bekommernis is dat het stamnummer 93 behouden blijft én dat de club in derde klasse kan blijven. Wij hebben als stad van 77.000 inwoners zo'n vier miljoen euro gestopt in de renovatie van het stadion. Voor ons is dat een enorme investering.'' De nieuwe tribunes zijn een jaar na voltooiing voorbestemd om weg te kwijnen in de krochten van derde klasse.

Filippo Gaone, de gevallen textielbaron uit Courcelles, is de man die de club als sponsor en voorzitter naar de hoogste divisie stuwde. De barmhartige Samaritaan? Niet onmiddellijk, gezien de manier waarop hij momenteel zijn investering terugbetaald wil zien.

Taminiaux: ,,Ik ken die man niet, dus ik spreek me er niet over uit. Alleen dit: ik heb de wens uitgesproken dat hij een stap opzij zou zetten, maar dat doet hij niet.''

De diepe zakken van Gaone

Gaone heeft zijn klauwen nog steeds niet van de club afgetrokken. Officieel is hij nog altijd de voorzitter. Zijn drijfveer laat zich raden: geld, of wat had u gedacht? ,,Zeventig procent van de redenen waarom Gaone rond de club blijft hangen, is de hoop op een riante transfersom voor Peter Odemwingie'', zegt David Considerant, voorzitter van de supportersclub van La Louvière. ,,Toen Odemwingie, momenteel topschutter in de Franse Ligue 1, naar Lille verhuisde, bedong La Louvière twintig procent op de doorverkoop. Volgens de laatste berichten bood Bolton zestien miljoen euro (maar Odemwingie blijft tot nader order bij Lille, red.). Als die twintig procent bij La Louvière terechtkomt, wil Gaone die nog snel opstrijken.''

Supporter zijn en vooral blijven van La Louvière is niet makkelijk, beaamt Considerant. ,,Wij schamen ons niet voor de club op zich, wel voor het bestuur dat er nu nog zetelt. Gaone en zijn twee zonen, alsook zijn vriend Claude Verbist hebben de touwtjes nog in handen. Zij hebben deze club ten gronde gericht.''

,,Daarom boycotten we de abonnementenverkoop en betalen we alleen nog voor uitwedstrijden. Bij de thuiswedstrijden blijven we buiten het stadion staan, in de hoop mensen te overtuigen om geen tickets meer te kopen. Want wij vrezen dat al dat geld rechtstreeks naar Gaone vloeit, niet naar de club. En op een dag zal hij plots weg zijn met al dat geld.''

Zowel de stad als de meeste fans hopen dan ook dat Gaone zich definitief terugtrekt, zodat er met een schone lei kan gebouwd op de restanten van het oude La Louvière. Een nieuwe sterke man vinden blijft voorlopig het grootste probleem.

,,Er zijn potentiële overnemers, maar die willen natuurlijk geen kat in een zak kopen'', weet ook Considerant. De kans dat Gaone echter zelf een deel van de schulden bijpast, is eerder klein. Vandaar dat kandidaat-overnemer Bruno Siita, handelaar in Italiaanse voeding, het risico niet durfde te nemen om zijn familiebedrijf op het spel te zetten. Met Antonino Castagna, werkzaam in de brandstoffensector, is er een andere kandidaat op de proppen gekomen, maar ook in zijn geval is het wachten op witte rook.

Vrije val naar bevordering

De nog aanwezige spelers drukken zich uit holle frasen en maken zich net als nieuwbakken coach Patrick Thairet, ex-Olympic Charleroi, sterk dat de wederopbouw van RAAL mogelijk is. Dat de fundamenten - het bestuur - ontbreken, is slechts ,,tijdelijk''. Niettemin moet Thairet het stellen met een spelersgroep die niet veel soeps is. ,,Een spits en een middenvelder zou ik wel nog kunnen gebruiken'', zegt Thairet. Alsof dat voldoende is. Niet vergeten ook dat La Louvière ten gevolge van de geweigerde licentie met een handicap van drie punten aan het seizoen begint.

De Henegouwse club werd vakkundig gepluimd: Fadel Brahami en Olivier Guilmot werden door Bergen ingelijfd, Moeskroen pikte Alex Teklak in, Quantin Durieux, Michael Cordier en de succesvolle keeperstrainer Michel Piersoul vonden bij Brussels onderdak. Het gros van het vreemdelingenlegioen zwermde uit over Europa: Blay trok naar Dinamo Boekarest, Oliseh zit bij Queens Park Rangers, Kwembeke bevindt zich in Monza, Rogerio speelt in Luxemburg. Anderen zoals Jbari en de Pool Mazurkiewicz vonden zelfs geen nieuwe club.

,,Claude Verbist, de vriend van Gaone, is daarvoor verantwoordelijk'', stelt Considerant. ,,Via allerlei bevriende connecties heeft hij de transfers gedaan. Het belang van de club was voor hem van geen tel. Het enige wat hem interesseerde, waren transfers waar hij zelf beter van werd. Mazurkiewicz wou bij de club blijven voor een hongerloon, maar Verbist stuurde hem wandelen.''

De enige overlevenden van vorig seizoen die misschien een belletje doen rinkelen, zijn invallersdoelman Benoît Daniel en Alexandre Potier. Voor het overige werd een hele rist tweede- en derderangsfiguren weggehaald bij Union en andere clubs uit lagere afdeling. De enige bekende naam is Mohamed Camara, op overschot bij Germinal Beerschot. Nauwelijks drie spelers zijn ouder dan 25, de helft is twintig of jonger. De club telt momenteel slechts twee aanvallers in zijn rangen.

,,Een jaar geleden speelden we nog in het Astridpark tegen Anderlecht, nu zitten we in derde klasse met een abominabele ploeg. Want het is erg, hé'', aldus Considerant. ,,Pas als Gaone verdwijnt, zal ook Verbist vertrekken. En ik geef het je op een blaadje: als Gaone nog lang hier is, dan zakken we dit seizoen ook naar bevordering.''

Een verklaring vanwege het bestuur van La Louvière krijgen we niet. Filippo Gaone geeft geen gehoor aan onze oproepen, zijn vriend Claude Verbist doet dat wel, zij het met tegenzin: ,,Ik zit niet meer in de club, ik steek alleen een helpend handje toe. En voor het overige moet u zich maar wenden tot de voorzitter. Geen commentaar.''

Busje komt niet

Het gerommel in de bestuurskamer heeft bovendien zijn weerslag op het sportieve plan. Zo was er een oefenwedstrijd in het Noorden van Frankrijk waarbij de spelers hun vervoer zelf moesten regelen. Wegens het gebrek aan structuur binnen de club was er geen autobus. De spelers hebben ook nog geen nieuwe uitrusting. Ze werkten dus hun oefenwedstrijden af met de truitjes van vorig seizoen. Dat wil zeggen: met de vroegere hoofdsponsor CPH, die zich in het licht van de zaak Ye terugtrok en niet langer met La Louvière geassocieerd wil worden.

Met Adidas ligt La Louvière in proces, een andere kledingsponsor is failliet. Umbro en Activity zouden voor nieuwe uitrusting zorgen. Die is besteld, maar nog onderweg, klinkt het bij de club. Tegen zondag, wanneer er op Walhain wordt gespeeld, zouden ze moeten arriveren.

Considerant en andere fans zien het met lede ogen aan. ,,Maar fan worden van het verderop gelegen Bergen? Geen sprake van. Alleen dit: blijkbaar verandert sport in business als er te veel geld mee gemoeid is. Ik hou nog steeds van voetbal, maar ik kijk er anders naar dan vroeger.'' (De Standaard)

12 septembre 2006

De Morgen

Mankende, huilende Wolven

La Louvière begint dit weekend aan nieuw hoofdstuk in derde klasse

Mei 2003. La Louvière wint tot ieders verbazing de Belgische voetbalbeker ten koste van Sint-Truiden. Het Belang van Limburg moet duizenden speciale edities weggooien, in de Borinage wordt dagenlang gefeest. Drie jaar later is Royale Association Athlétique Louviéroise een schim van die volkse pracht. Het start zondagmiddag in derde klasse B.

La Louvière l Na het mislopen van de licentie is de Henegouwse club als een pudding in elkaar gezakt. Zowat alle spelers vertrokken, de hoofdsponsors lieten het afweten, de voorzitter wordt gehaat en wil eigenlijk geen voorzitter meer zijn.

Schrijnend is het bijna, hoe het Stade du Tivoli er vandaag bijligt. Desolaat, overal op slot. Alleen in het piepkleine secretariaat is wat bedrijvigheid. De bouwvallige dame van dienst kletst wat met een lokale burger. Ze heeft tijd zat, want er staan niet meteen supporters in de rij om zich een abonnement aan te schaffen. Hoeveel er al verkocht zijn? "Weinig", zucht ze, zonder een getal te willen noemen. Uit schaamte allicht, want ook zij weet natuurlijk wel waar de supportersclubs mee bezig zijn. De abonnementenverkoop, de ticketverkoop, zowat alles wat geld opbrengt, wordt geboycot.

La Louvière is sowieso al niet echt een stad om vrolijk van te worden, maar nu is er ook in en rond het voetbalstadion nog maar weinig te beleven. Alleen een paar prille tieners hebben wat pret. Zij zijn door de draad van het oefencomplex gekropen, en amuseren zich op het oefenterrein (mét kunstgras). Normaal traint daar overdag het eerste elftal, maar dat was dus vorig jaar. Vandaag staan de oefensessies 's avonds gepland. Dat hoort zo in derde klasse, en zeker voor La Louvière kan het niet anders. Sommige van de spelers zitten momenteel immers hun schoolboeken te kaften, anderen zijn aan het werk.

Wie wat ervaring had, is verkocht. Maar dat is niet het enige wat ze op Tivoli zijn verloren. Sponsors zien het niet meer zitten, truitjes hadden ze deze week ook nog niet, en zelfs een autobus regelen om de spelers naar een oefenmatch te voeren, bleek een paar weken geleden een probleem. De structuur is zoek. Eén reden: de machtstrijd in de bestuurskamer. Tegen eerdere berichten in zit preses Filippo Gaone nog altijd op zijn troon. Om nog wat geld binnen te halen van transfers, menen sommigen, maar eigenlijk zit het kluwen veel ingewikkelder in elkaar.

Zheyun Ye

Er zijn kandidaat-overnemers, maar die willen eerst weten hoe de schuldenberg er precies bij ligt. "Alle documenten liggen verborgen in de kast van Gaone", zegt Antonio Castagna, brandstofmagnaat. De schuld van La Louvière zou volgens sommige berichten al opgelopen zijn tot 1,5 miljoen euro. "Gezever", zegt Gaone. "Het is 350.000 euro. Grotendeels btw, waarvoor we een afbetalingsdeal hebben. Dat is natuurlijk de schuld zolang ik bij deze club blijf..." Gaone wil geld zien. En zolang dat er niet komt, blijft de man gewoon zitten. "Ik wil het niet meer, maar als de club mij nodig heeft (!), blijf ik nog wel even."

La Louvière zit in een impasse. De supporters zijn de rebellie nabij en het stadsbestuur krijgt de kriebels van de clubleiding, die zich het voorbije jaar vooral in de kijker heeft gefietst door mee te doen aan de spelletjes van gokchinees Zheyun Ye. Want dat was ook La Louvière: het clubje van Gilbert Bodart, Laurent Denis, Pietro Allatta... Het onderzoek loopt nog altijd, en allicht krijgen de Wolven de komende maanden nog zwaardere klappen. En wat als al de schuldeisers beginnen met procederen? Spelers en trainers zijn naar verluidt niet betaald in juni. Brouwers, catering, allemaal wachten ze nog op centen.

Vlaamse enclave

De Morgen dacht daar even iets over te vragen aan manager Claude Verbist, maar kwam van een wel heel kale reis terug. "Voor wie werkt u? De Morgen? Neen, sorry, ik heb geen tijd... tuut-tuut-tuut" Vlamingen zijn vandaag niet bepaald geliefd in deze regio. In het supporterscafé op de hoek van Boulevard du Tivoli en Rue du Moulin wordt raar opgekeken als iemand in het Nederlands zit te telefoneren. Als die dan ook nog eens een notitieboekje bovenhaalt, worden de blikken zelfs dreigend. De gedachte aan vorig jaar, toen RAAL vooral in de Vlaamse pers werd aangevallen, is nog vers.

"Je moet dat in de context bekijken", weet Humo-journalist Pascal Verbeken, die de afgelopen maanden de straten van La Louvière afschuimde voor zijn boek Arm Wallonië, dat begin volgend jaar uitkomt. "De mensen in La Louvière staan al heel hun leven in de hoek waar de klappen vallen. De voorbije dertig jaar verdwenen 60.000 jobs in Le Centre, de werkloosheid bedraagt bijna dertig procent. Ze begrijpen niet waarom ze ook nog eens voortdurend vernederd worden door de politieke klasse in Vlaanderen. Dat de Vlamingen op hun laatste trots, de RAAL, zijn komen spuwen, was de vernedering te veel."

Het kon rekenen op immens veel onbegrip, zeker ook omdat verschillende inwoners van La Louvière ouders of grootouders hebben die ooit Vlaanderen moesten ontvluchten. Jawel, RAAL komt uit een Vlaamse schoot. Samen met de Taillis Préwijk in Charleroi was de Hocquetbuurt in La Louvière aan het eind van de negentiende eeuw een enclave van Vlaamse migranten. Twee clubs ontstonden, respectievelijk Olympic Charleroi - Flaminpic in de volksmond - en RAAL. Stade Triffet, waar het allemaal begon voor de club, was vroeger een wielerpiste, geliefd door de allereerste Flandriens.

Na de Tweede Wereldoorlog zouden de aangetrokken Italianen zich in dezelfde regio's komen vestigen. Ze namen het gemeenschapsleven over en de voetbalclub erbij. De trots bleef even groot, en werd mogelijk zelfs heviger. De steun van het volk heeft RAAL zeker, maar toch staat de club zwak. Omdat het in een zwakke economische regio ligt. "Maar ook omdat het onvoldoende steun krijgt vanuit de sterkste politieke lobby's", aldus Verbeken. Bergen heeft Elio Di Rupo, Charleroi de clan Van Cauwenberghe. RAAL heeft het volk. En Filippo Gaone. (De Morgen)

10 septembre 2006

Un beau succès des résistants !

TIVOLI, samedi 9 septembre, 18h00.

Alors qu'il fait étonnamment calme devant l'enceinte du Tivoli, les premiers membres du mouvement de Vent de Revolte s'installent à l'entrée du stade. Tout le monde se salue ou fait connaissance et les préparatifs s'organisent. Les uns s'occupent du ravitaillement en boissons, un autre veillent à ce que les membres ne meurent pas de faim (dix délicieuses tartes ont été gentiment proposées par un membre du mouvement), d'autres encore installent les premiers calicots sur les murs du stade. On se répartit les tracts, quadrillons le Tivoli et dès dix-huit heures et demie, le mouvement peut débuter.

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La presse est présente, nous faisons passer notre message.

Dès le début de soirée, la presse télévisuelle (RTBF, ACTV) et la presse écrite nous aborde. La RTBF nous pose quelques questions et filme les premiers gestes de la contestation. ACTV, la télévision locale, se fera, elle, quelque peu chahuter. C'est en effet la première fois que les supporters fidèles et attentifs aux faits peuvent aborder le média local et lui faire part de leurs griefs. "La façon dont vous offrez une tribune médiatique à ces voleurs est scandaleuse. On se croirait dans un média de République bananière. Vous servez la soupe. Aucun de leurs propos mensongers ne sont recoupés, ce n'est pas de l'information mais de la désinformation. Le dossier "Licence" et ses péripéties a été traité de façon honteuse par votre chaîne", entend-on en substance.

Le journaliste répond : "je suis conscient et même le premier à regretter que certains de nos journalistes, surtout les plus anciens, entretiennent des rapports étroits avec les dirigeants en place. De ce fait, il est évident pour moi aussi qu'il y a plus qu'un traitement de faveur dans le devoir critique de tout journaliste dès qu'il s'agit de s'attaquer à la gestion de la RAAL. Nous devons être très prudent, et il est vrai, certains de nos journalistes sont bien trop complaisants. Mais vous devez comprendre deux choses : d'une part, je ne suis pas le journaliste qui a fait ces reportages et je suis d'accord avec vous sur les critiques que vous soulevez, d'autre part, comme beaucoup de nos confrères, nous sommes tiraillés entre notre devoir de donner la bonne information et le souci également de ne pas trop brusquer la direction en place, pour pouvoir glâner encore à l'avenir leurs réactions". On retiendra donc que le journaliste avoue lui-même que la chaîne est aux bottes de la direction. Par amitié, par devoir de proximité, par nécessité de pas brusquer. Toujours est-il que les journalistes eux-même reconnaissent que ce qu'ils déclarent n'est pas la réalité du terrain. La presse écrite est également présente et pose les questions d'usage.

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Les réactions des supporters : très majoritairement d'accord avec notre propos.

Les supporters des loups arrivent. Chacun reçoit un tract. Il est reçu avec compréhension et le mouvement est déjà connu. Beaucoup nous disent avant même de le lire "c'est génial ce que vous faites, je vais le lire mais sachez déjà que je suis totalement d'accord avec vous. Il est mieux pour tout le monde que Gaone dégage du Tivoli. " Certains, par contre, sont étonnés de savoir que la reprise du club a capoté et que le club est encore sous la direction de Gaone et Verbist. Beaucoup de gens rentrent dans le stade comme prévu. La Louvière est une région de foot, pour certains, il s'agit de l'occupation ou la distraction du week-end. Bien qu'écoeurés par les péripéties du club, ils ne peuvent renoncer à aller supporter les joueurs, les loups et voir nonante minutes de football. Sans approuver le reste. Ils tiennent à le souligner.

Des personnalités présentes.

L'action est rehaussée par la présence, parmi la centaine de contestataires, de personnalités de la région. Des mandataires politiques, tel Jean Godin (Echevin des sports) viennent nous saluer et restent à nos côtés. Monsieur Patrick Carton, ancien commercial de la RAAL et actif à l'URS CENTRE a tenu, malgré un état de santé préoccupant (problèmes liés au ligament du genou ... et entorse de l'autre genou) , à faire un détour par le Tivoli. Des anciens joueurs témoignent de leur soutien. Antoninio Castagna, le repreneur potentiel, a passé également la soirée à nos côtés, sympathisant avec les membres du mouvement, en toute simplicité.

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Entre un morceau de tarte et une bonne bière, il répond aisément à nos questions et les perspectives d'avenir. "Pour l'instant, ma position est claire. J'ai demandé à l'époque à Gaone tous les documents relatifs à la situation comptable du club. J'ai mandaté la société d'audit financier Deloit and Touch de procéder à une vérification des seuls documents à notre possession. Le constat est affligeant. On nous avance 400.000 € de dettes du côté de la direction, le Cabinet d'audit déclare, quant à lui, un passif minimal de 700.000 €. Et encore, nous n'avons pas droit à toutes les informations! Disons que nous avons pu bénéficier d'un tiers des documents souhaités. C'est très peu. Trop peu. Face à cela et d'autres enquêtes visant à voir la situation réelle de la RAAL vis-à-vis de ses fournisseurs, nous avons vu que l'on voulait nous vendre un chat dans un sac. Dès lors, mon avocat a envoyé une lettre recommandée à F. Gaone lui disant que devant la mauvaise volonté affichée face à la demande des documents comptables et face aux déficits dévoilés par le Cabinet d'audit, nous suspendons jusqu'à nouvel ordre les pourparlers. Inutile de perdre son temps. Monsieur Verbist a évidemment fait acte de désinformation en annonçant devant Antenne Centre, que le repreneur se retirait purement et simplement. Rien n'est plus faux. Nous nous retirons face à l'impossibilité de bénéficier de tous les documents. Et ce retrait n'est que temporaire. Sitôt que nous avons les documents souhaités et une vision claire de la situation financière, nous pouvons reparler... mais sans Verbist. Récemment, nous avons eu une réunion avec les potentiels investisseurs. Nous avons tenté de contacter Monsieur Gaone. Nous avons été manger ensemble, Gaone et moi. Directement, je lui ai demandé de fournir les documents. Il les avait promis pour mercredi passé. Je n'ai toujours rien vu venir."

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Pour Olivier Destrebecq (MR), la ville doit davantage jouer son rôle et la perspective des élections communales est peut-être une chance pour le club. "Comme beaucoup, je déplore la situation actuelle. Mais la Ville, en tant que telle, ne peut pas grand chose. Il s'agit d'une asbl gérée par un Conseil d'administration. Nous avons cependant une seule arme : le fait que la Ville donne à titre presque gratuit le stade communal au club louviérois. C'est le tendon d'Achille de Gaone. C'est par là qu'il faut attaquer. Par le biais du fait que la Ville est propriétaire des installations, nous devons user de notre droit de regard et contrôler la gestion du club. Selon moi, si la gestion n'est pas saine et désordonnée, comme c'est le cas actuellement, la Ville doit profiter du fait qu'elle offre les installations pour se consacrer un droit de contrôle. Elle doit être plus vigilante et plus exigeante. C'est la seule voie possible. Pour le reste, il n'est pas à exclure que la majorité en place sorte un lapin de son chapeau à quelques jours des élections, afin de ravir son électorat. Comme par hasard. C'est quelque part, dans son malheur actuel, une chance pour la RAAL. Mais la Ville aurait dû être plus vigilante et exigeante dans les conditions d'exploitation du site".

Des anciens joueurs et dirigeants sont présents. Certains témoignent. "J'avais en début de saison proposé mes services pour m'occuper de la gestion de la RAAL. Dès le début, j'ai pu voir que tout était chaotique. Le fait que nous n'ayons qu'un seul jeu de vareuse, sans sponsor, par un équipementier désormais en faillite est symptomatique. Si nous devons jouer avec une vareuse away, nous n'en avons tout simplement pas. La situation est telle que le CPH était d'accord de payer lui-même de nouvelles vareuses pour ne plus voir son nom associé à l'image de la RAAL. Si ce n'est pas un signe de déclin,... J'ai désormais trouvé de nouvelles perspectives professionnelles et je puis vous dire que, de ce que j'ai vu, la situation est réellement alarmante".

Nous retiendrons également que certains joueurs et non des moindres, de véritables emblèmes du Tivoli sont désormais accusés d'être des voleurs et menteurs. Non payés depuis des mois, certains de quatre à cinq mensualités, ils se voient encore traînés dans la boue par ceux à qui ils ont offert leurs services pendant quelque paires d'années.

L'action est un succès et se termine, sans incident et dans le calme.

Les supporters restent durant tout le match à l'extérieur. Le résultat tombe, 2-2. Pour le club, ce n'est pas un mauvais résultat. Il serait sot de souhaiter à ces joueurs valeureux des défaites pour précipiter le départ de F. Gaone. Il faut avant tout se maintenir sportivement en D3. Mais au-delà de cela, plâne le doute sur le paiement des joueurs fin septembre. Des dirigeants témoignent : "Gaone ne met plus un euro dans les caisses de la RAAL, dès lors, on ne sait pas comment avec 150 abonnés, quelques recettes publics et des recettes sponsoring infimes, la Direction va faire face à ses paiements. Elle a accusé un déficit de 1.000.000 € ces deux dernières années alors qu'elle a enregistré dans le même temps ses plus plantureuses recettes (5.000.000 €). Ce n'est pas en Division III que l'on se refait, au contraire. Mal géré, un Président de Division III ne fait que sortir de l'argent de sa poche pour colmater les brèches. Or, Gaone ne veut plus injecter un centime. Devant le déficit actuel, le manque de rentrée financière cette année et l'absence de volonté de renflouer, on ne voit pas comment la Direction va honorer une vingtaine de salaires". La question se pose mais les résultats plutôt positifs de ce début de saison sont l'arbre qui cache la forêt. Les plus dupes se réjouissent de l'instant présent. D'autres, plus réalistes, calculent à plus long terme.

Photos : Cyrilloup.


6 septembre 2006

La D.H. Les Sports, Th. B., 06/09/06.

Article rédigé par Thomas BUSIAU dans le quotidien "La Dernière Heure" (06/09/2006)

La contestation se met en place

Des supporters louviérois se mobilisent contre la direction

LA LOUVIÈRE Pour la première fois depuis le 3 décembre de l'année dernière, lorsqu'elle s'était imposée à Charleroi, la Raal a remporté un match officiel. C'est, certes, en 3e division mais il serait sot de faire la fine bouche après une telle période de disette. Ce succès n'a toutefois pas entamé la volonté de renouveau d'une partie des supporters louviérois qui veulent faire entrer le club dans une nouvelle ère. Nombreux à Walhain (entre 200 et 300, soit davantage que lors de la majorité des déplacements en D1), certains fans verts et blanc ont lancé une action qui se prolongera ce samedi (20h) pour la réception de Tongres. Adressé aux supporters, un tract a été distribué dont nous reprenons une partie des termes. "Votre club est à l'agonie... La direction n'a cessé de prendre des mesures dont on voit aujourd'hui les cruelles conséquences... Soutenir cette politique, c'est collaborer au déclin de la Raal. Nous ne supporterons plus l'insupportable et avons décidé de boycotter les matches à domicile..."

Le but est simple : ne plus donner un euro à des dirigeants dont cette frange ne veut plus. En son temps, les fans du FC Liège avaient adopté la même conduite avec succès. "Contre Tongres, nous resterons devant le stade. Et nous comptons poursuivre cette action jusqu'au jour où Gaone partira. Tout autant que le présent, c'est le futur qui nous inquiète. Les sponsors sont rares, comme les entrées d'argent. Gaone a affirmé qu'il ne voulait plus mettre un franc dans le club (NdlR : même s'il le fait pour régler certaines affaires courantes) et, dans ces conditions, on ne voit pas comment ils payeront les joueurs dans le futur", commente l'une des chevilles ouvrières d'un mouvement né sur le forum (www.raal4ever.net).

"Ce dernier week-end, nous avons redécouvert les cadres campagnards, sans les dénigrer, en vigueur en D3. Ce monde de différence, par rapport à nos repères, était symbolique des conséquences de la gestion du club. On entend pousser vers une reprise par un repreneur crédible. Ce qui existe."

Ne soyez donc pas surpris s'il y aura une certaine agitation - souhaitée pacifique - ce samedi. "Nous essayerons d'en convaincre un maximum, tout en n'empêchant personne d'entrer au stade. Soulignons, néanmoins, que cette action ne vise en aucun cas l'équipe que nous soutiendrons encore... en déplacement."

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